Le flex office, ou bureau flexible, ne relève plus simplement d’un effet de mode post-Covid. C’est désormais un véritable enjeu stratégique pour les entreprises cherchant à optimiser l’utilisation de leurs bureaux, réduire leurs coûts immobiliers et améliorer le bien-être des collaborateurs. Mais pour qu’il tienne ses promesses, ce mode d’organisation suppose un pilotage rigoureux fondé sur des données fiables. Le flex office s’impose comme une évolution structurelle des modes de travail. Mais pour qu’il soit véritablement efficace, il ne peut pas reposer uniquement sur des intentions : il doit s’appuyer sur des données d’usage tangibles et un pilotage intelligent des espaces.
Le flex office consiste à désassigner les postes de travail pour permettre aux collaborateurs de s’installer où ils le souhaitent, en fonction de leurs besoins et de leurs missions. Il s’appuie sur une logique d’autonomie et de collaboration : chaque espace devient modulable et évolutif. Cette approche correspond aux attentes des nouvelles générations et s’inscrit dans un environnement où le travail hybride, les projets transversaux et la recherche de flexibilité dominent. Le bureau n’est plus une contrainte, mais un outil au service de la performance et du lien social.
Dans de nombreuses entreprises, plus de 50 % des postes sont inoccupés à tout moment. En s’appuyant sur des données mesurées dans des environnements tertiaires, nous observons souvent des taux de présence réels inférieurs à 40 %.
Adopter un modèle flex office permet de :
Trop d’entreprises basculent vers le flex office sans données d’occupation précises. Elles réduisent le nombre de postes sans savoir quand et comment les espaces sont réellement utilisés. Résultat : des journées de tension, des salles introuvables, des frustrations chez les collaborateurs et… un retour en arrière.
Chez Technis, nous le savons : la donnée doit être au cœur du projet immobilier. Sans mesure, pas d’ajustement possible. Sans vision, pas de transformation durable.
Grâce à nos capteurs 3D, tapis de comptage intelligents et dashboards personnalisables, nous aidons les organisations à visualiser l’occupation réelle de leurs espaces — par zone, par jour, par heure.
Cela permet :
Le flex office ne doit pas devenir un facteur de stress. L’analyse fine des usages permet aussi de garantir un environnement de travail confortable : disponibilité des postes, des salles de réunion, qualité de l’air, niveaux sonores… autant de paramètres qui influencent la qualité de vie au travail. La réussite du flex office ne repose pas uniquement sur la réduction des surfaces : elle dépend aussi de l’expérience vécue par les utilisateurs.
Les données d’occupation permettent de :
L’adhésion des collaborateurs est clé. Une communication transparente, une phase de test, une écoute active et des outils de feedback permettent de lever les résistances et de mieux adapter les espaces aux besoins réels.
Il existe aujourd’hui des solutions technologiques simples et non intrusives pour collecter les données d’occupation : capteurs de présence, tapis de comptage, données issues des badges ou des réservations. L’important est de choisir un système fiable, anonyme, et interopérable avec les outils existants.
Un pilotage réussi passe par une démarche continue : mesurer, comprendre, tester, ajuster. Les données d’occupation deviennent un levier de performance immobilière et RH, mais aussi un moyen d’inscrire l’entreprise dans une démarche durable.
Le flex office bien piloté n’est pas une solution figée, mais une démarche dynamique d’adaptation des espaces à des usages en constante évolution. Grâce à l’analyse de données d’occupation, les entreprises peuvent transformer leurs bureaux en leviers de performance, d’économies et de qualité de vie. Bien plus qu’une tendance, le flex office devient un marqueur de maturité organisationnelle.
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